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 sometimes you have to take risks to show your true colors » SULDRÙN&SANSA

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H. Sansa-Galadriel Prince
Ϟ H. Sansa-Galadriel Prince

PREFECT ▪ take your responsibilities
▪ vous êtes : élève résistant.
▪ parchemins : 206
▪ pseudo : chestercat
▪ célébrité : karen.gillan
▪ crédits : slumber&tumblr
▪ patronus : ours brun
▪ baguette : dragon - chene blanc - 24,3
▪ année/métier : 7e

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MessageSujet: sometimes you have to take risks to show your true colors » SULDRÙN&SANSA   sometimes you have to take risks to show your true colors » SULDRÙN&SANSA EmptyMar 6 Sep - 21:03


La joue écrasée sur sa main droite, l’esprit de la petite rousse semblait s’être envolé à des kilomètres. Ses yeux olives fixaient sans vraiment les voir, les dalles en pierre qui se faisaient piétiner toutes la journée par des élèves un peu trop pressés.

Appuyée sur la jambe de son frère, Sansa ne pouvait s’empêcher de penser à sa mère dont elle n’avait aucune nouvelle. Tous deux étaient dans un coin de la Salle sur Demande, écoutant la Radio illicite entretenue par les résistants, ils n’espéraient qu’une seule chose : ne pas entendre le nom de Andromaque Prince, leur model et leur protectrice, celle qui avait du fuir pour que sa famille ne court aucun risque.
Durant plus de six années à Poudlard, Sansa s’était habituée à cette seconde maison, c’était comme vivre tous les jours avec une deuxième famille. Mais pour une fois, depuis longtemps, sa maison lui manquait, la cuisine farfelue et toujours ratée de son père, les insupportables bruits d’explosions dans le laboratoire de botaniste de sa mère, ce vieux chêne au fond du jardin dans lequel elle se sentait mieux que partout ailleurs. Poudlard n’était plus un endroit chaleureux et réconfortant, les Détraqueurs prostrés à l’enceinte du château leur avait volé leur bonheur et ce mois de septembre signait le début d’une véritable tragédie.

L’émission se termina finalement, il n’y avait pas de mauvaise nouvelle pour aujourd’hui. Sansa aurait voulu écrire à sa mère, mais aucun élève n’était libre d’envoyer quoi que ce soit de suspect par hibou, puisque tout était méticuleusement surveillé. La serdaigle avait songé à dresser un rat ou un crapaud, mais les rongeurs voyageurs ça ne courait pas vraiment les rues, alors elle devait se faire à l’idée que ses mots de tendresses ne sortiraient pas de sa nouvelle prison. « Sansa, tu n’avais pas un truc à faire ?» la rouquine se retourna vers son frère, silencieuse pendant un instant avant de lui ébouriffer gentiment les cheveux, elle avait en effet un truc à faire, et pas qu’un petit. « Merci mon Rappeltout, on se voit plus tard. »

Elle sortie de la salle va-et-vient, regardant nerveusement de droite à gauche, avant de disparaître du regard anxieux de son frère. Longeant les murs dans un silence pensant, elle se fit aussi discrète qu’une brise d’été. Et si elle se faisait prendre avant même d’arriver à son rendez-vous ? Non. Rien de cela n’arriverait. Si elle arrivait à s’en persuader elle mènerait sa mission à bien. La statue de Gregory le Hautain était tout prêt, elle ne le voyait pas mais elle le savait, il était plus prudent de ne pas user du sortilege lumos si on souhaitait se faufiler en pleine nuit dans les couloirs du château. Sansa tâchait d’enfouir l’excitation qui grandissait en elle, elle avait l’impression que même les battements de son cœur, dont l’intervalle se diminuait de plus en plus, faisaient un bruit atroce. Elle expira – le plus silencieusement possible – d’un grand coup, et son visage se ferma sur une expression sérieuse et impénétrable. Si jamais ça foirait, elles allaient être dans une merde pas possible. Des bruits de pas étouffés se firent entendre à travers les oreilles aux aguets de Sansa. Sa main se raidit sur sa courte baguette tendit qu’elle tentait de ne faire qu’un avec la grande statue qui la cachait de tout éclair de lune.
Elle releva la tête, et laissa échapper un sourire rassuré, c’était Suldrùn-Eden Carlton, une pure gryffondor, on aurait lancé la rumeur qu’elle était la descendante de Godric que ça n’aurait étonné personne, cette fille avait le courage dans le sang. Elle salua d’un coup de tête la fidèle résistante, puis lui montra son sac d’une main pour que sa camarade fasse de même. Il leur fallait de quoi stocker tout un tas de matériel. Des pansements, du poussos, de la pimentine, c’est ce que Suldrùn lui avait proposé de dérober, plus tôt dans la journée, afin qu’elle l'aide à soigner les divers maux et blessures que les Carrow affligeaient aux autres résistants. Sansa regarda Suldrùn dans les yeux, elles n’étaient que de simples connaissances, mais ce soir il fallait compter l’une sur l’autre, peu importe ce qu’il arrivait. C‘était une serdaigle, et pas une gryffondor réputée pour sa vaillance, mais c’était la peur au ventre qu’elle était déterminée à y aller. Cramponnée à sa baguette elle se dirigea vers l’entrée de l’infirmerie, laissant sa cape noire virevolter derrière elle. Chacune posté d’un côté de la grande porte en bois massif, Sansa attendit que Suldrùn hoche de la tête pour se pencher vers la serrure de la porte. Elle pointa sa baguette vers celle-ci, et sans un murmure mais en le pensant plus fort qu’on ne le pouvait, elle déverrouilla la porte, laissant un cliquetis briser le silence qui régnait au troisième étage, après s’être imaginé articuler un alohomora.


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Suldrùn-Eden A. Carlton
Ϟ Suldrùn-Eden A. Carlton

oh angie, ain't it good to be alive?
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▪ baguette : chêne, 33,4 centimètres et plume d'hypogriffe
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MessageSujet: Re: sometimes you have to take risks to show your true colors » SULDRÙN&SANSA   sometimes you have to take risks to show your true colors » SULDRÙN&SANSA EmptySam 10 Sep - 14:50



Par cœur. Suldrùn connaissait le château par cœur. Poudlard, sa seconde maison, les murs entre lesquels elle avait grandi… Combien de fois, lors de sa première année, s’était-elle perdue dans le dédalle infini de couloirs ? Et combien de fois les escaliers l’avaient-ils mise en retard, en en faisant qu’à leur tête ? Par la suite, la jeune femme ne pouvait même plus compter ses escapades nocturnes à travers le labyrinthe de pierre, qui lui avaient permis de s’imprégner des lieux mieux que la plupart des élèves. Chaque passage secret s’ouvrait devant elle. Elle visualisait chaque salle, chaque corridor avec précision. Elle était même persuadée qu’elle aurait pu s’y déplacer les yeux fermés. Intrépide Suldrùn, aimant à transgresser les règles, même en ces temps sombres où punition devenait synonyme de torture… Mais ce soir-là, ce ne fut pas par plaisir, ni avec une bande d’amis noctambules, qu’elle se faufila hors de son dortoir, vêtue simplement et de couleurs sombres pour se fondre dans la nuit. Loin semblaient d’ailleurs les frissons d’excitation qui avaient habité sa jeunesse… Ce soir-là, le visage de la belle était fermé. L’heure était grave. Et puis, cette sensation que tout avait changé, insensiblement… Tout ce qu’elle connaissait. Oh, bien sûr, les couloirs en eux-mêmes n’avaient pas connu de transformation visible. Tout était dans… dans l’atmosphère qui flottait, pesante, omniprésente… Oui, tout était dans ce frémissement âpre, que provoquait le malaise ambiant. Dans les cris d’horreur qui semblaient résonner encore dans chaque classe, presque perceptibles… Poudlard n’était plus vraiment Poudlard. Suldrùn ne retrouvait rien de l’école qu’elle avait arpentée, des étoiles plein les yeux et le sourire immuable. Rien. Et si elle se servait encore de sa connaissance du plan des lieux, tout lui semblait glacial et impersonnel à chaque bifurcation. Elle ne recevait plus du décor qu’un message froid, vide. Et comme toujours, son cœur s’emballait à mesure qu’elle se promettait de tout faire pour ramener Poudlard, la vraie Poudlard. Celle où les étoiles filaient dans le ciel de la Grande Salle, où les tableaux avaient toujours une parole sarcastique à vous confier, où les rires se répandaient entre les murs, où le cri des hiboux accompagnaient votre petit déjeuner…

Ce soir-là, pas question d’emprunter un passage secret. Ils avaient tous été condamnés. Tous. Alors, la lionne se faufila avec habileté dans les escaliers, longea les murs, évitant les faisceaux de lune qui traversaient quelques fois les teintures récemment installées. Tout n’était plus que ténèbres, les torches ne s’enflammaient plus à l’approche d’un occupant du château. Au moins, se disait Suldrùn, ça lui faciliterait la tâche pour cette fois. Elle se demandait pourquoi les Carrow n’avaient pas encore eu l’idée de mettre des détecteurs d’élèves intrépides dans les couloirs, ou un truc dans le genre. Sans doute que ça ne tarderait pas. Arrivée au quatrième étage, la jeune femme en descendit encore un. C’était au troisième qu’elle devait retrouver sa coéquipière pour cette opération « récupération d’onguents et autres remèdes utiles, » les punitions des Carrow s’étant faites de plus en plus cruelles. Serrant sa propre main où luisaient encore les inscriptions injustes tailladées dans sa peau par une plume profanée de magie noire, Suldrùn s’avança dans l’un des couloirs avec prudence, sa longue baguette tenue très fermement devant elle. On l’aurait pu croire insensible, Suldrùn. Parce qu’elle ne flanchait jamais. N’avait peur de rien, n’imaginant même pas qu’elle puisse échouer. Ainsi, cette mission qui en aurait fait trembler plus d’un lui laissait, pour seule émotion, une détermination irascible. Et c’est très sûre d’elle qu’elle arriva au niveau de la statue de Gregory le Hautain, pour discerner la silhouette de la serdaigle dans l’ombre de celle-ci. Sansa-Galadriel Prince. La gryffondor et elle ne se connaissaient, en réalité, pas du tout. Ni n’avaient d’affinité particulière. À vrai dire, c’est Suldrùn qui avait mis Sansa au défi de l’accompagner faire la voleuse, désireuse de voir de quoi la docile demoiselle était capable, car elle lui avait paru bien naïve. Et beaucoup trop discrète. Qu’était-elle vraiment prête à sacrifier pour leur cause ? Pouvait-elle prouver qu’elle serait toujours loyale aux résistants ? Les serdaigles n’étaient pas réputés pour leur courage, mais un résistant devait en faire preuve. Se surpasser. Suldrùn doutait beaucoup d’être agréablement surprise par sa comparse, et c’est donc avec un scepticisme toutefois retenu qu’elle inclina la tête pour saluer la rousse.

Ne pas traîner. Et surtout, rester vigilant. Telles étaient les règles à suivre si les deux rebelles voulaient mener à bien leur mission sans se faire surprendre. Car l’infirmière, Madame Pomfresh, avait eu pour consigne de descendre faire des rondes pendant la nuit, en plus de celles que les Carrow effectuaient régulièrement. Suldrùn et sa comparse avaient organisé leur mission entre deux, mais dans cette Poudlard tyrannique où grandissaient des ombres menaçantes au détour de chaque couloir, mieux valait se dépêcher et prévoir une marge de sécurité. Aussi, Sansa glissa immédiatement jusqu’à la lourde porte de l’infirmerie, pointa sa baguette droit sur la serrure. Après quelques secondes de concentration, un cliquetis indiqua le déverrouillage du panneau. Sortilèges informulés… au moins, cette petite avait une certaine maîtrise de la magie, se dit Suldrùn avant de se glisser dans l’entrebâillement, à la suite de la rouquine. Une fois à l’intérieur, où elles étaient seules, la brune prit soin de refermer la porte, avec des gestes lents et adroits pour ne pas briser le silence une fois de plus. Enfin, elles allaient pouvoir y voir un peu plus clair. « Lumos. » Une lueur surgit de l’extrémité de sa baguette, sous l’ordre murmuré de Suldrùn, avec laquelle celle-ci éclaira les lieux de façon circulaire. Les lits étaient vides. De toutes façons, plus personne ne venait ici. Les potions dormaient dans leurs placards, servant simplement à ceux que les Carrow jugeaient dignes d’être soignés… Et aucun élève ne restait en convalescence car il était interdit de manquer les cours, plus particulièrement les matières restructurées par Amycus et Alecto. Là aussi, des rideaux tombaient le long de la grande fenêtre du bout de la salle, ainsi que contre les autres, intercalées entre les lits, opaques. Sur un côté de la salle, un autre voile séparait le bureau de Madame Pomfresh de l’espace réservé aux blessés. Sans doute là, derrière, quelque part, attendaient les remèdes dont les résistants avaient besoin. Suldrùn eut une pensée toute particulière pour l’Essence de Murlap, cette solution filtrée de tentacules de Murlap marinés, soulageant les entailles infligées par le supplice de la plume sanglante, punition que tous – ou presque – avaient subi, pour des raisons plus ou moins fumeuses selon l’humeur des Carrow, qui ne se gênaient pas pour inventer l’excuse la plus grossière autorisant la torture des acteurs de l’opposition.

Suldrùn jeta un œil à sa coéquipière. Pour le moment, elle ne présentait pas de réel signe de faiblesse, même si la lionne devinait l’inquiétude dans son regard brillant. La brune fit un rapide bilan mental : elles avaient réussi à descendre jusqu’au troisième étage sans rencontrer de problèmes, et s’étaient infiltrées dans l’infirmerie tout aussi aisément. Plutôt encourageant… Elle se dit qu’elle aurait peut-être dû garder sa mise au défi pour une mission plus dangereuse. Mais, après tout…

On ne sait jamais.



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