AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
BIENVENUE SUR COURTYARD APOCALYPSE smile
L'intrigue est visible ici. Bientôt les scénarios libres seront ouverts. Patience.
nous rappelons que le flood et la chatbox sont ouverts à tous, n'hésitez plus.
-14%
Le deal à ne pas rater :
Apple MacBook Air (2020) 13,3″ Puce Apple M1 – RAM 8Go/SSD 256Go
799 € 930 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 it's time to open your eyes ϟ keyran & suldrùn

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Suldrùn-Eden A. Carlton
Ϟ Suldrùn-Eden A. Carlton

oh angie, ain't it good to be alive?
▪ vous êtes : élève résistant.
▪ parchemins : 513
▪ pseudo : june
▪ célébrité : emma watson
▪ crédits : morrigan
▪ patronus : chevreuil
▪ baguette : chêne, 33,4 centimètres et plume d'hypogriffe
▪ année/métier : septième

it's time to open your eyes ϟ keyran & suldrùn Empty
MessageSujet: it's time to open your eyes ϟ keyran & suldrùn   it's time to open your eyes ϟ keyran & suldrùn EmptyMar 6 Sep - 15:50



in the end, the truth
always catch us again.





Suldrùn-Eden Angeline Carlton. Nom bien connu, entre les murs de Poudlard. Non pas que la jeune fille – jeune femme – avait cette obsession de popularité et qu’elle désirât se faire aimer de tous, non. D’ailleurs, nombreux étaient ceux qui ne l’appréciaient pas, elle et son caractère bien trempé qui faisait qu’en plus, elle n’en avait pas grand chose à faire, de ceux qui lui crachaient dessus. Non, Suldrùn Carlton était plutôt connue pour ses convictions qu’elle affichait ouvertement, sa position clairement anti-Voldemort. Et anti tout ce qui pouvait bien toucher à la magie noire dans son ensemble, d’ailleurs. À vrai dire, la franchise avait toujours été l’une des qualités principales de la jolie brune, mais elle ne faisait pas que de dire les choses avec sincérité dans le cadre d’une simple conversation, non. Elle ne pouvait s’empêcher de clamer haut et fort tout ce qu’elle pensait, et avec toute la fière provocation dont il était possible de faire preuve. Ainsi, les professeurs la connaissaient pour ce trait de sa personnalité – qu’ils avaient unanimement décidé de nommer « insolence. » Les élèves, eux, avaient pour habitude d’entendre qu’elle avait encore été retenue par les Carrow et Suldrùn avait, de cette façon, acquis la réputation d’être l’une de ceux qui connaissaient le mieux la vieille salle de torture, que les deux ignobles frère et sœur avaient restaurée avant la rentrée. Il est vrai qu’elle y avait souvent mis les pieds… mais ça ne lui avait pas fait peur. Rien ne fait peur à Suldrùn Carlton. Au contraire, même. Depuis qu’elle avait expérimenté la cruauté ineffable de ses tortionnaires, elle s’était promis d’éviter au maximum que quiconque ait à la subir à son tour. Ainsi, il n’était pas rare qu’elle se dénonce à la place d’étudiants plus jeunes qu’elle, ou de personnes qu’elle chérissait particulièrement. Elle était comme ça, Suldrùn. Toujours très entière, le genre à aller jusqu'au bout du bout de ses idées, à servir ses valeurs coûte que coûte. Les seuls qu’elle aurait pris plaisir à voir punis auraient été les pro-Voldemort – hélas ils ne l’étaient, eux, étrangement jamais. Bah, elle se consolait en leur rendant la vie dure dès que cela lui était possible… Parce que Suldrùn, elle savait aussi se montrer imbuvable avec ceux qui l'insupportaient, et beaucoup étaient d'avis que lorsqu'elle était en colère, la meilleure chose à faire était encore de l'éviter.

Ce jour-là – un jour anodin de début septembre, – alors que l’eau brûlante de la douche suivait les courbes sensuelles de son corps de jeune femme, Suldrùn s’était promis de rester assise et calme pendant tous les cours de sa longue journée. Combien de fois avait-elle fait valser sa chaise, les poings serrés sur la table et les sourcils plissés en un arc menaçant, crachant d’un ton venimeux tout ce qu’elle pensait de l’enseignement dispensé en magie noire ou en étude des moldus ? D’un autre côté, comment aurait-il pu en être autrement ? La demoiselle se demandait souvent pourquoi elle était l’une des seuls à exploser de cette façon, et jamais elle n’avait trouvé la réponse. Entendre dire que les nés-moldus étaient des moins que rien ou pire encore, c’était insoutenable. Et, après avoir senti la colère lui monter jusqu’aux tempes et y faire cogner son sang avec force, elle ne pouvait se retenir. Rare impulsivité que la sienne. Défaut – quoique ? – qui ne portait, finalement, préjudice qu’à elle-même. La souffrance aiguë de la peau qui se déchire des mêmes mots injustes que trace la plume sur le parchemin, d’une encre écarlate. Et la plus profonde rancœur, le dégoût de tracer les éloges de la politique chimérique du Lord de son propre sang, alors que celui-ci n’avait jamais appartenu à des êtres si sombres et si machiavéliques… Suldrùn haïssait cette punition. Souillure profonde, entaille à sa fierté de résistante forte et plus courageuse que la plupart, que de voir ces mots demeurés gravés dans sa chair, lisibles aux yeux de tous et plus particulièrement de ceux qui, satisfaits, affichaient un rictus de prétention à la vue de ces marques déshonorantes. Hélas, les Carrow avaient compris à quel point la demoiselle détestait cette punition… Au bout d’un temps, elle s’était trouvée forcée d’écrire de la main gauche, les lambeaux de la droite s’étant faits beaucoup trop douloureux.

La journée se déroula plutôt bien, dans l’optique « ne pas s’emporter. » Jusqu’à ce que Suldrùn n’entende une supplication au détour d’un couloir… « Non, je vous jure, c’est pas ce que vous croyez… » « Nous pensions avoir été clairs. Aucun n’élève ne doit se croire dispensé du cours de magie noire. » « J’étais juste à l’infirm… » Une incantation féroce coupa la triste de voix de la fillette, remplacée par un hurlement de douleur aiguë. Lorsque notre lionne passa l’angle du couloir, la seconde année était recroquevillée contre le mur, se tortillant de douleur, essayant d’échapper au sortilège qui la pourchassait avec hargne. En vain. « LAISSEZ-LA ! » Amycus Carrow rompit le doloris et se tourna vers l’imprudente, les yeux remplis de sa rage malsaine. Envie implacable de faire payer à Suldrùn son intervention malheureuse. Il s’approcha d’elle, d’une démarche lente et appuyée, ses pupilles lugubres brillant de cette occasion en or qu’il avait de la punir, encore. « Dans mon bureau après vos cours. » Un souffle, et il s’évanouit à l’angle du couloir dans un bruissement de cape.

Pari raté…


    ϟ


Vingt-et-une heures quarante-huit. Comme quoi. Lorsqu’il s’agissait de réprimander un élève – doux euphémisme… – les Carrow étaient bien capables d’enfreindre leurs propres règles. Suldrùn, le dos d’une main appuyée dans la paume de l’autre, cachant ses nouvelles blessures, s’imagina avoir tous les droits sur eux. Les torturer à son tour. De quelles inscriptions humiliantes aurait-elle bien pu leur scarifier la peau ? Elle sourit alors que ses pensées divaguaient vers cette idée jouissive, à mesure qu’elle marchait pour rentrer au dortoir, gravissant les hautes marches de pierre. Quelques minutes de plus s’écoulèrent dans le silence froid qui emplissant l’enceinte de l’école toute entière. Suldrùn eut alors des pensées beaucoup moins réjouissantes, se demandant si, un jour, le château allait pouvoir retrouver l’atmosphère chaleureuse et conviviale qui l’égayait il n’y avait encore pas si longtemps que cela. Quelle tristesse, de voir les tableaux – qui avaient toujours un mot pour vous autrefois – si moroses, les teintures tirées en pleine journée, le ciel de la Grande Salle vide d’étoiles et de rêves, les mines mornes et amers des élèves réprimandés à chaque heure… Et cette vie. Cette vie réglée plus drastiquement que sur du papier à musique. Ce quotidien, dont les rênes vous étaient arrachés pour que d’autres puissent organiser vos journées, si courtes et si écrasantes, suivant un emploi du temps plus sévère que dans n’importe quel autre collège… Cette routine destinée à vous vider de votre joie de vivre et de votre raison, afin que leur torture – aussi bien physique que morale – finisse par vous convaincre de vous rallier à leur sombre et méphistophélique cause. À ces réflexions qui ne la quittaient jamais, Suldrùn sentit à nouveau son sang bouillir et ses mâchoires se crisper.

Elle en était là, fulminant intérieurement lorsque… un peu plus loin, elle discerna une autre silhouette. Egalement un étudiant. Et pas n’importe quel étudiant. C’était étrange comme elle était certaine de l’avoir reconnu, pourtant de loin et dans l’ombre… Ce beau brun aux yeux d’un bleu perçant… C’était étrange comme il l’attirait, en fait. Pourtant, elle n’aurait pas dû l’être. Attirée. Après tout, ce vil serpent était du côté du Lord… Enfin, c’est ce qu’on disait. Lui, il ne s’était jamais clairement affiché. Et Suldrùn se consolait comme ça : en se disant qu’il n’était pas non plus de ceux qui dénonçaient aux Carrow, ni des pro-mangemorts affirmés qui passaient leur temps à crépiter de toutes les abjections imaginables sur les nés-moldus. Et puis, elle n’arrivait pas à se convaincre qu’il la laissait indifférente. Parce que ce n’était pas le cas, tout simplement. En sa présence, elle se sentait… différente. Comme liée à lui, inexorablement. Au fond, elle ne le connaissait pas mais… cette sensation avait toujours été présente. En plus, des approches qu’elle avait tentées – autant que celles que lui avait risquées, – elle avait la ferme intuition qu’il n’en pensait pas moins qu’elle… Bah. Il était carrément mignon alors… Qu’y avait-il de mal à jouer à tenter de séduire un jeune homme de son âge… ? Ce n’était pas comme si elle allait lui confier les projets de la résistance ou un autre truc dans le genre, ni même se laisser avoir par lui, n’est-ce pas ?

Elle s’approcha lentement, se demandant ce qu’il pouvait bien être en train de faire dans un couloir désert, et ce après un couvre-feu… Mais, après tout, il aurait pu se demander la même chose d’elle, non ? Passant une main rapide dans ses cheveux courts pour s’assurer qu’elle était un minimum « présentable, » elle inspira discrètement et souffla alors, une fois tout prêt de lui : « Tu sais, ce n'est pas prudent de traîner dans les couloirs de nuit, Keyran… » Le cœur battant dans sa main meurtrie, attendant sa réaction, elle se rendit compte que sa voix allait lui paraître bien plus aguicheuse qu’elle ne l’aurait voulu. Bah, après tout, si on même a plus le droit de s’amuser un peu…

Rien qu’un peu.



Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
http://courtyardapocalypse.forumgratuit.fr/t16-letempsdetrouveruntitre http://courtyardapocalypse.forumgratuit.fr/t45-suldrun-all-the-dreams-we-held-so-close-seem-to-all-go-up-in-smoke http://courtyardapocalypse.forumgratuit.fr/t62-suldrun-titre#627
Keyran-Oz C. Starks
Ϟ Keyran-Oz C. Starks

Ϟ for not all tears are an evil.
▪ vous êtes : élève.
▪ parchemins : 482
▪ pseudo : Starks
▪ célébrité : Logan Lerman
▪ crédits : starks&tumblr
▪ citation : ‘La mort n’est qu’un autre chemin qu’il nous faut tous prendre. Le rideau de pluie grisâtre de ce monde s’ouvrira et tout sera brillant comme l’argent. Alors vous les verrez. […] Les rivages blancs. Et au-delà, la lointaine contrée verdoyante, sous un fugace levé de soleil.’
▪ patronus : lynx
▪ baguette : dragon - if - 28 cm.
▪ année/métier : 7ème année.

it's time to open your eyes ϟ keyran & suldrùn Empty
MessageSujet: Re: it's time to open your eyes ϟ keyran & suldrùn   it's time to open your eyes ϟ keyran & suldrùn EmptyDim 11 Sep - 11:07



night is here
we have to face the truth.


Sortie nocturne. L'une des activités favorites d'Oz. Oui. Il adorait serpentarder - oui oui, le fait de sortir de nuit, tout en essayant de faire le moins de bruit possible, éviter les Carrow, et par la même occasion, éviter les problèmes et la visite dans la salle, obscure et dangereuse, de torture. Les sorties nocturnes étaient fréquentes pour Oz. Le frisson et le danger l'animaient à chaque instant. La journée, il ne se faisait pas remarquer à vrai dire. Il était le serpentard que tout le monde peut s'attendre à trouver dans sa classe. Ceci dit, une fois la nuit tombée, il n'était plus ce même serpentard, sage, obéissant, que les Carrow appréciaient (on se demandait bien comment il avait fait pour les berner de la sorte... Il était le premier à se poser cette question) et trouvaient presque parfait (dans la limite du possible, la perfection, à leur yeux, étant réprésenté par leur moitié) en tout point. Il était l'un de ces élèves que les Carrow voiyaient comme un petit génie des Serpentards. Mais une fois la nuit tombée, il pouvait arrêter de jouer ce rôle. Ceci dit, même la journée, il ne se gênait pas pour émettre des commentaires désobligeants et faire toutes sortes de débilités. Mais il le faisait avec délicatesse et ruse, donc les Carrow n'y voyaient que du feu.

A vrai dire, dans cette gueguerre, cette chose inutile aux yeux d'Oz, lui, jeune étudiant de Poudlard de 17 ans, il n'avait vraiment pas sa place. Il ne pouvait choisir. Il n'y a pas que Potter ou les mangemorts... Il y a une part de lumière et d'ombre en chacun de nous, mais le plus important est celle que l'on décide de montrer. Mais Oz était perdu. Complètement perdu. Il ne savait pas vraiment où se placer. Il ne savait pas s'il devait se placer du côté de ses parents... Ou du côté des autres. Il ne savait choisir. Mais comme l'avait dit le défunt Albus Dumbledore, quelques années plus tôt, assis sur son trône, dans la Grande Salle, il fallait désormais choisir entre le bien et la facilité. Ceci dit, si pour certain le choix était fait depuis le début, lui, Oz, était plus qu'indécis. Il imaginait déjà la réaction de ses parents s'il choisissait le camp de Potter et de l'Ordre du Phénix. Il voyait déjà la tête de son paternel "fais attention à ce que je ne mette pas de barreaux à ta fenêtre, Keyran-Oz Starks" se retournant et lui mettant une belle gifle. Il ne pouvait pas non plus choisir le camp des mangemorts. Il ne pouvait aimer ces gens. Il ressentait une telle empathie envers ces sorciers qui se sentaient supérieurs. Particulièrement à cause de Mermaid. Mermaid. Un si beau prénom... Pour une si belle jeune fille. Ils se connaissaient depuis tellement longtemps. Il ne pouvait décemment pas devenir mangemort, ou adhérer aux idées. Ceci dit, à cette pensée, la vision d'une beuglante de sa mère lui venait à l'esprit. "Comment as-tu osé? Ton père va faire l'objet d'une enquête au ministère et c'est entièrement ta faute." Et en ces temps de trouble, il devait être le seul indécis. Il ne savait vraiment pas comment prendre cette guerre. Il avait détesté depuis tout jeune ce Potter, mais il fallait lui reconnaître le côté noble de sa fuite. Car s'il n'avait pas fuit, il aurait péri. Lui, Oz, aurait dû faire ça. Fuire. Et emmener Mermaid avec lui. Il ne supportait pas de la voir s'attirer des ennuis, ni de la voir se faire torturer, revenir des cachots avec des blessures partout sur le corps. Alors, dans cette situation, il prenait le temps d'examiner chaque blessure et de guérir son amie. Car elle comptait tellement à ses yeux. Il ne pouvait se résoudre à la perdre. Mais bien sûr, il savait qu'elle avait un tempéramment de feu. C'était bien là le problème. Soyons clair. Mermaid ne se laissait pas avoir. Et elle n'avait pas peur des Carrow. Absolument pas. Elle leur faisait face. Voilà qui était différent de Oz. Oz. Même son prénom inspirait sa lâcheté. Oui il était lâche. Terriblement lâche. Il se sentait lâche. Dans ce qu'on aurait pû apeller sa jeunesse, il n'avait jamais été d'un courage extraordinaire. Et pourtant, il avait été dur pour le Choixpeau de choisir entre Serpentard et Gryffondor. Lui-même se fichait bien de savoir s'il finirait à Serpentard ou Gryffondor. Mais ses parents auraient sûrement fait un scandale s'il avait été à Gryffondor, alors que la famille entière depuis six générations, avait été à Serpentard. Lui, à cet âge, ne se souciait guère de ce genre de choses. Et à vrai dire, cela se voyait clairement dans ses choix aujourd'hui. Il n'éprouvait pas de haine pour les Gryffondors. Non. Il n'avait pas ce goût de ce stéréotype de malheur. Il n'aimait pas certains gryffondors, certes, mais certains étaient très sympas. Il dtestait ce stéréotype des Serpentards ennemis des Gryffondors. Oui c'était comme ça à Poudlard. Gryffondors et Serpentards se battent. Poufsouffles et Serdaigles regardent. Il n'aimait pas du tout ça.

Vingt et une heure cinquante. Le temps avançait doucement, et plus il avançait, plus Keyran se risquait à être vu... et par la même occasion, à être emmené dans les cachots. A vrai dire, au contraire de la plupart des Serpentards qui adorent les cachots, il détestait cet endroit. Tout d'abord il n'éprouvait guère grande sympathie pour Rogue. De plus, il détestait les profondeurs du château, depuis tout récemment, à cause de la salle de torture. Il ne l'avait pas encore visitée. Mais il connaissait déjà le principe. Car Mermaid avait été sujettes aux expériences de Carrow frère et soeur. S'il avaient pu paraître à peu près acceptables au premier abord, désormais il détestait ces gens d'en faire subit tant à sa meilleure amie.
Il montait doucement les escaliers du cinquième étage. Désormais il arrivait devant ce couloir vide. La seule chose qui se dissimulait là était la salle de bain des préfets. Rien de plus. Il n'avait jamais été préfet. Il ne le voulait pas à vrai dire. Il n'avait jamais aimé les postes à responsabilité. Poste à responsabilité était égal à flagellation ou équivalent. Il détestait ce genre de nominations... Et si on avait fait de lui un préfet il aurait refusé. Et il aurait fait son devoir si mal, qu'on lui aurait retiré ce privilège. Il ne voulait pas de ce genre de choses. Il n'était pas fait pour les postes à responsabilité ou pour la gloire. Tout ceci était destiné à Potter. Saint Potter comme l'apellaient certains... Oz, lui ne lui accordait pas grande attention. Cette année, il n'était pas là. Tant mieux, cela lui éviterait de se faire remarquer.

Il marchait, ses chaussures faisant un bruit inaudible pour tout un chacun. Ses pieds claquaient sur le sol, sans faire jamais plus de bruit que ça. Il ne savait pas encore où il allait. A vrai dire il s'en fichait. Il voulait juste marcher, prendre l'air peut-être. Ou encore aller dans la tour d'Astronomie, là où il pourrait prendre son bon bol d'air frais. Il ne savait où aller en réalité. Tout ce qu'on il avait envie c'était s'échapper, le plus loin possible. A vrai dire, il avait les humeurs changeantes. Et désormais il les détestaient tous. Rogue, les Carrow, ces gens qui le prennaient pour ce qu'il n'était pas, ce Mage Noir qui le terrorisait, ses parents, trop faibles pour s'opposer... Et dans tout ce brouillard, dans cette guerre des clans, il ne pouvait qu'être prisonnier. Il ne pouvait rien faire. Rien. Rien du tout. Il était prisonnier d'une cage invisible.

Il marchait. Encore et toujours. Cependant, il sentait une présence. C'était inhabituel, d'habitude, personne ne souhaitait se faire prendre. Personne ne vagabondait dans les couloirs alors que le couvre-feu était mis en place. Il sentait que quelqu'un marchait derrière lui. Il ne s'arrêta qu'après quelques secondes. Il sentait un souffle. Un souffle chaud. Une main lui parcourit la chevelure, remettant ses cheveux ébouriffés en place. Il connaissait cette chaleur constante, cette main si douce. Il connaissait ce souffle chaud à l'haleine fraîche. Et ce parfum de rose, de nuit. Il savait qui était cette personne. Il ne se retournait pourtant pas. Non. Plutôt observer le spectacle de sa présence que de se retourner. Une voix douce, sussurant à son oreille vint lui chatouiller les sens. 'Tu sais, ce n'est pas prudent de traîner dans les couloirs de nuit, Keyran…' Il savait désormais qui était cette personne pour sûr. Suldrùn. On parlait de Gryffondors out à l'heure. Elle l'était, Gryffondor. Et elle ne lui semblait pas moins attirante de part ce statut. Il se fichait qu'elle soit Gryffondor, il se fichait de la pureté de son sang, et des vocations qu'elle croyait posséder. Il voulait juste la connaître, elle.
Il se retourna. Ses cheveux courts dressés sur la tête, un sourire éclatant et unevague malic dans le regard. Voilà ce qu'il voyait dès le premier regard.
'Et c'est toi qui me dis ça?', dit-il, dans l'espoir de commencer une conversation.

Il se sentait attiré par elle. Indéniablement. Il ne savait pourquoi, il ne savait comment. Il se sentait plus proche d'elle que... de n'importe qui. Il sentait comme si elle était une partie de lui-même, une partie qu'il refusait de voir lui-même. Il ressentait une étrange attirance pour elle, bien sûr. Mais en même temps, il ne pouvait se résoudre à essayer de l'emmener dans sa chambre, ou n'importe où. Il ne pourrait jamais. Il existe des pouvoirs sur cette terre bien plus puissants qu'une vague pulsion.

'Que fais tu ici dis moi? Tu as bien une intention particulière... A moins que? Carrow? Encore?', continua t-il.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
http://uc.com http://uc.com http://uc.com
Suldrùn-Eden A. Carlton
Ϟ Suldrùn-Eden A. Carlton

oh angie, ain't it good to be alive?
▪ vous êtes : élève résistant.
▪ parchemins : 513
▪ pseudo : june
▪ célébrité : emma watson
▪ crédits : morrigan
▪ patronus : chevreuil
▪ baguette : chêne, 33,4 centimètres et plume d'hypogriffe
▪ année/métier : septième

it's time to open your eyes ϟ keyran & suldrùn Empty
MessageSujet: Re: it's time to open your eyes ϟ keyran & suldrùn   it's time to open your eyes ϟ keyran & suldrùn EmptyMar 27 Sep - 10:11





Imperceptible frisson qui sembla se faufiler le long de son échine lorsque le contact, soudain et inattendu, avec les doigts de la jeune fille s’immiscent entre les mèches brunes de Keyran. Imperceptible impression que l’atmosphère s’était changée, le froid mué en un genre de chaleur fiévreuse, agréablement tendue. Signe qu’une certaine intimité les enveloppait désormais, qu’ils étaient entrés dans la même bulle dans une complicité parfaite. Proximité surprenante, déstabilisante au départ peut-être. C’était comme s’ils avaient tous les deux revêtu un masque, au coup d’envoi du jeu auquel ils s’adonnaient, et que le masque était prêt à tomber à tout moment. Le but, justement, n’était-ce pas d’effacer celui de l’autre le premier ? Ombre et lumière, eau et feu, vert et rouge… Certes. Mais qui étaient-ils, vraiment ? Derrière les stéréotypes ? À l’heure où leur but était simplement de séduire l’un l’autre, ils n’avaient aucune idée de la véritable personnalité de leur vis-à-vis. Et, en même temps, ils la connaissaient par cœur. Sans même le savoir. Bientôt, bien plus tôt qu’ils ne le soupçonnaient, ils s’en rendraient compte. Parce que leurs masques tomberaient, et tomberaient en même temps. Ni gagnant, ni perdant ; au fond, ils étaient loin de se douter de ce qu’ils étaient vraiment, l’un pour l’autre… Loin de se douter pourquoi est-ce que le lien qui les rapprochait leur semblait si… réel, presque physique.

Il se retourna, et malgré l’absence de lumière, Suldrùn fut frappée par le bleu de ses yeux. Limpides, clairs et perçants, tout ce que ne semblait finalement pas être le personnage auquel ils appartenaient, les orbes azurés d’Oz étaient d’une magnificence indéniable. On avait dit un jour à la gryffondor que son père avait des yeux comme ça. Peut-être n’était-ce même pas vrai, mais elle avait toujours trouvé ses iris chocolat trop banals, et s’était souvent imaginée avec… avec les mêmes qu’Oz, finalement. Son regard glissa le long des traits du jeune homme, et elle réalisa soudain qu’ils étaient vraiment très proches l’un de l’autre lorsque celui-ci répliqua : « et c'est toi qui me dis ça ? » Elle eut un sourire de concession, rayonnante de toute l’habituelle joie de vivre se dégageant de ses traits, et un soupir amusé s’échappa d’entre ses lèvres. Il n’avait pas tort ; elle lui devait au moins ça, elle qui passait son temps à, justement, traîner dans les couloirs de nuit. De toute l’imprudence avec laquelle elle venait de taquiner Keyran, qui plus est, puisque nombre de ses escapades s’étaient soldées par de sévères réprimandes alors que le serpentard, lui, ne s’était encore jamais fait prendre à sa connaissance. D’ailleurs, que faisait un garçon qu’on disait pro-Voldemort en dehors de son dortoir à cette heure-ci, à enfreindre le règlement drastique des Carrow ? Ca lui plaisait, à Suldrùn, de voir qu’il n’était pas si sage et exemplaire qu’il n’y paraissait… Elle hocha joyeusement la tête, les yeux brillants de malice, accrochés à ceux d’Oz qu’elle se refusait à lâcher. Qui était celui qui se cachait derrière ce regard ? Et qu’elle surprenait de plus en plus souvent à contredire la réputation que les autres lui faisaient ? Elle trouvait ça d’autant plus excitant de ne pas le savoir, finalement. Le découvrir, voilà une idée qui lui plaisait. Etrangement, elle avait l’intuition qu’elle ne serait pas déçue.

« Que fais tu ici dis moi ? Tu as bien une intention particulière... A moins que ? Carrow ? Encore ? » C’est ainsi qu’il répondit à la réplique ironiquement moralisatrice de Suldrùn, et celle-ci eut un rire léger, pétillant, à le voir sous-entendre qu’elle avait toujours comme un plan machiavélique ou déjanté en tête – ce qui, d’accord, s’avérait parfois vrai. Et elle rit aussi, pour la réputation de tête de turc des Carrow qu’elle avait réussi à obtenir en si peu de temps. Alors que beaucoup auraient voulu la démentir, Suldrùn, elle, l’acceptait et le vivait très bien. Parfois, on aurait même presque pu croire qu’elle en était fière… Et c’était vrai, elle était fière de ne pas se plier à leur autorité fondée sur l’injustice et le sadisme le plus cru. Fière d’être de ceux qui s’affirmaient, s’opposaient à eux. C’est d’ailleurs avec un rire dans la voix qu’elle répondit à Oz, en arborant une mine faussement boudeuse – parfaitement adorable. « C’est pas juste ; c’est trop facile à deviner… tout Poudlard aurait dit la même chose. » Elle le fixa l’espace d’une seconde, puis repartit de son rire doux, presque carillonnant, adressant un clin d’œil complice au beau brun. Puis, elle releva la manche du gilet qui couvrait sa main meurtrie et la présenta à Keyran, retraçant de ses yeux les inscriptions à feu et à sang qui luisaient encore sur le blanc de peau. Sa moue boudeuse s’était muée en une moue résignée. On aurait pu s’attendre à ce qu’elle présente l’entaille comme une noble blessure de guerre, parce que c’est ce qu’elle faisait souvent. Se donner en spectacle en genre martyr rebelle, fanfaronnant au milieu d’un rassemblement de plus jeunes qui venaient admirer sa dernière cicatrice, ça l’amusait comme une folle. Mais ce soir, devant Oz, ce n’était pas cette image qu’elle voulait donner d’elle, parce qu’elle ne voulait pas passer pour l’adolescente puérile qui provoque les autorités pour impressionner la camaraderie, non. Elle avait plutôt revêtu le costume de la jeune femme pleine de malice, sensuelle et presque adulte dans son attitude.

Suldrùn jeta un œil autour d’eux. Ils étaient seuls. Ils étaient proches, très proches. Plus que jamais. Elle se mit à le détailler à nouveau, s’attardant sur ses lèvres. Lèvres pour le moins attrayantes, auxquelles beaucoup de ces demoiselles n’auraient pas refusé un baiser. Si elle avait voulu, Suldrùn aurait pu… Oui, elle aurait pu l’embrasser. Elle n’avait jamais nié avoir envie de le faire, parce qu’elle l’avait désiré à plusieurs reprises, s’imaginant même aller plus loin avec le jeune homme. Et pourtant, alors que toutes les conditions étaient réunies en cet instant très précis, elle ne pouvait se résoudre à réduire à néant l’espace qui séparait encore leurs lèvres. Peut-être… peut-être que, finalement, ce n’était pas ce qu’elle voulait réellement ? Quelque chose la retenait. Même si l’attirance était pourtant bien présente. Le cœur qui se serre, les sens électrifiés lorsqu’elle était près de lui, ça ne mentait pas. Mais… quelque chose la retenait. Et ça la troublait. Suldrùn perdait un peu ses moyens, face à Keyran, ce qui ne lui était encore jamais arrivé avec un garçon… Et si… Et si leur relation était différente ? L’amour avec son grand A, comme on disait, s’imposa aussitôt à la lionne, mais cette solution ne lui convenait pas non plus.

Elle plongea de nouveau son regard dans celui d’Oz. Son sourire s’était évanoui, tout comme la lueur de malice qui animait d’habitude ses propres yeux. Cette impression de… se retrouver en lui… Embarrassée, elle baissa la tête, à mesure que s’emmêlaient dans son esprit des souvenirs du ressurgissent desquels elle ne parvenait à trouver l’origine. Elle se revoyait, petite fille solitaire de l’orphelinat, n’ayant pas la moindre idée, la moindre image de ceux qui l’y avaient, en quelque sorte, abandonnée… Et Keyran, connaissait-il ses parents, lui ? Oui, bien sûr… Les Starks étaient une famille riche et réputée dans le monde de la magie, peu étaient ceux qui ne les connaissaient pas au moins de nom, de réputation. Mais alors, pourquoi Suldrùn avait-elle l’impression de lire la même déchirure inavouable – et peut-être inavouée à soi-même – qui s’accordait au manque d’un amour parental charnel ? Parce que même si ses parents adoptifs avaient chéri Suldrùn plus que tout au monde, au fond d’elle, la jeune femme aurait toujours ce vide qu’avait creusé la disparition prématurée de ses véritables père et mère. Elle eut soudainement envie de se blottir contre Keyran, de partager des sentiments qu’elle le croyait, sans pouvoir le justifier, capable de pouvoir comprendre et… Et partager. Mais elle n’en fit rien, et lorsqu’elle releva la tête, elle était redevenue la Suldrùn pleine de vie, la Suldrùn pétillante que tout le monde connaissait. Elle chassa de ses pensées tout nuage, pour laissa la lumière reconstituer son aura d’énergie implacable. Aussitôt, une idée lui vint, une perspective amusante pour la suite de la soirée… Alors, avec un sourire espiègle, elle demanda d’un ton joueur : « dis, est-ce que t’es déjà rentré dans une salle de bain de préfets ? » Elle se souvenait encore de la soirée qu’elle avait passé avec l’un de ses ex petits amis, enfermée dans l’une d’elles, à se prélasser dans la luxure de l’interdit, de multiples parfums émanant des eaux mousseuses et chaudes qui voguaient jusqu’à leurs deux corps si proches… Comment avait-elle pu ne pas recommencer une expérience aussi jouissive ? Elle en avait soudain très envie… Bien qu’Oz et elle n’étaient pas ensemble et qu’ils ne finiraient sûrement pas la soirée de la même façon que l’autre, Suldrùn désirait ardemment s’amuser, surtout après la séance punitive qu’elle venait de se payer. Elle attendit alors la réponse du garçon, une lueur de défi dans les yeux.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
http://courtyardapocalypse.forumgratuit.fr/t16-letempsdetrouveruntitre http://courtyardapocalypse.forumgratuit.fr/t45-suldrun-all-the-dreams-we-held-so-close-seem-to-all-go-up-in-smoke http://courtyardapocalypse.forumgratuit.fr/t62-suldrun-titre#627

Ϟ Contenu sponsorisé


it's time to open your eyes ϟ keyran & suldrùn Empty
MessageSujet: Re: it's time to open your eyes ϟ keyran & suldrùn   it's time to open your eyes ϟ keyran & suldrùn Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

it's time to open your eyes ϟ keyran & suldrùn

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Through the shadows falling, out of memory and time ▬ keyran-oz
» suldrùn の titre
» KEYRAN-OZ ♣ always pure.
» Keyran - titreàchercher
» Keyran - titreàchercher²
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
i n d e x :: HOGWARTS INSIDE ♦ « lose yourself between these walls. » :: le cinquième étage-