Théodorus James Crosswell naît le 09 octobre 1981 à Londres, capitale du Royaume-Uni. Il est le fils de Marcus Crosswell et d'Elisabeth Kingley. Théo tient son premier prénom de son grand-père Théodorus Ignotus Crosswell, et son deuxième prénom, James, lui a été donné en hommage à son grand-oncle moldu fusillé à Paris en 1942.

« Il y avait Betty et ses sourires, mes bonnes notes à l'école écrites au stylo rouge sur mes copies, les félicitations de ma mère, les hochements de tête de mon père ; Betty et ses rires, mes exercices finis à cent à l'heure, les regards un peu étonnés au début de l'institutrice, que je ne comprenais pas toujours ; Betty et ses colères, les dîners en famille, les cadeaux d'enfants uniques. Il y avait aussi les mercredis chez ma grand-mère à l'autre bout de Londres, les samedis après-midis dans les parcs, et les dimanches soir dans la chambre avec ma sœur, à jouer aux lego. On en avait des milliers des rituels comme ça : le réveil à sept heures du matin quand mon père ouvrait les volets avec un air ensommeillé ; l'attente du bus scolaire avec le cartable bien juché sur les épaules ; les briques de jus de fruits de la récré ; les fins de cycle avec des cadeaux pour les instituteurs ; les semaines à la montagne ; les dessins animés à la télé. [...] Je ne sais plus quand est-ce que j'ai véritablement commencé à réaliser que j'avais besoin de ces trucs affreusement routiniers. »

Théodorus entre à Poudlard peu avant ses onze ans, alors que sa sœur Betty entame sa deuxième année au château. Accompagné de son chat Lenny, le jeune sorcier prend rapidement ses marques aux côtés des Gryffondors. Néanmoins, même s’il s'attache très vite aux étudiants de sa maison, il se lie d’amitié avec Maelys Z. Dixonn, une poufsouffle avec laquelle il sortira durant une bonne partie de sa cinquième année.

« Au fond, la folie, je ne vois pas pourquoi on devrait en avoir peur. Je veux dire, tout le monde en a une part au fond de soi. Comme quelque chose qui sommeille ; ou bien qui est vraiment déclaré. Vous avez déjà essayé d'être sérieux toute une journée ? Moi, oui. Et je peux vous dire qu'être un peu con, c'est bien mieux ! Sérieux de temps en temps au moins. Sans ça, comment dire … T'as ta vie qui perd sa saveur, ses couleurs, ses odeurs. Toutes ces choses qui font que la vie, bah c'est bien quoi. C'est pour ça que je ne comprends pas les gens qui n’arrivent jamais être débiles, ou qui se forcent à ne pas l’être. Dans leur tête ça doit être Bagdad. Du genre, explosions, implosions, qui s'enchaînent jusqu'à l'infini. Un gros casse-tête quoi. Alors la part de folie là, tout le monde en a oui. Et le mieux c’est de s’en rendre compte. Notre folie, à moi et Mae, ça a commencé tout simplement. On s’est rencontrés ; on s’est taquiné ; on s’est adoré. Et puis à force de se retrouver dans les couloirs, à force de parler, de parler et de parler ; à force de s’enlacer, et surtout à force de grandir, on s’est égaré, on s’est posés des questions. Et on a sauté le pas. On s’est embrassés, on s’est tenus la main, on s’est dit des mots d’amour, on s’est câlinés, on s’est caressés. Et puis, on a commencés à faire des choses ensemble. Le genre de choses que de simples amis dans le sens strict du terme ne font pas. Des choses intimes, très intimes et qui pourtant n’ont jamais dépassé la limite du touché. Pourquoi ? Blocage, pur et dur. [...] Et c’est là qu’on s’est rendu compte que notre folie, à moi et à Mae, n’a été que de vouloir s’adorer encore plus. »

Pour sa sixième année, Théodorus est nommé Préfet des Gryffondors et ce malgré la nature de son sang peu favorisée par les évènements récents qui sévissent le monde de la magie. Fier de son statut, il fait preuve de beaucoup de volonté pour assurer du mieux qu’il peut ses nouvelles responsabilités. Néanmoins, plus les jours passent, plus la pression exercée par les Carrow redouble d’ampleur. En effet, il se retrouve désormais contraint d’encaisser seul les fautes de sa maison. Quitte même à échapper in extrémis du Doloris.