poste vacant scénario inventé

Georgiana-Ivy Nora Bennet est née il y a dix-sept ans à quelques miles de loutry ste chaspoule. Son père, Cornélius Bennet, était un sorcier de sang pur, descendant d'une famille ancestrale anglaise ainsi que sa femme, Moira Bennet. Dès sa naissance, Cornélius et Moira reposèrent sur les épaules de leur fille un lourd poids, celui d’être l’héritière des Bennet, celle qui fera honneur à la famille en reprenant le flambeau à leur mort. Ils la voulaient à leur image, la façonnée pour qu’elle leur ressemble. Elle était leur pupille, leur fille unique pensaient-il à cette époque, et puis l'année suivante Moira est tombée de nouveau enceinte ; un imprévu. Mais ils gardèrent l'enfant et Zaraah vit le jour neuf mois plus tard.

«Georgiana, ma chérie, les Nottingham ne vont pas tarder à arriver, je veux que toi et ta sœur soient dans la salle de réception dans dix minutes !» criait la mère des deux jeunes filles de sa voix aigüe en bas de l’escalier principal. Posée sur un petit tabouret nacré face à l’imposant miroir de sa coiffeuse, Georgiana, du haut de ses treize ans, peignait sa longue chevelure brune aux reflets de jais, tout en gardant un œil sur sa petite sœur derrière elle. Comme bon nombre de soirées d’été, son père recevait un collègue, un énième subalterne mais «prometteur» disait-il. Il venait en compagnie de sa femme et son neveu, fils de son défunt frère comprit-elle. La jeune fille n’était pas particulièrement ravie de la soirée en perspective, mais en tant que fille aînée, sa mère lui avait bien fait comprendre qu’elle se devait d’être élégante et apprêtée, malgré son jeune âge. Mais elle était accoutumée aux exigences de ses parents et c’était devenu pour elle une habitude que de devoir faire bonne figure devant les connaissances de sa famille. Un dernier regard au miroir afin d’ajuster son chignon et elle se releva et se tourna vers sa sœur avant de lever les yeux au ciel. «Pas comme ça Iphi.» Elle prit sa main pour l’aider à se mettre sur ses pieds et tendit sa main, gantelée jusqu’au poignet de dentelle, vers la coiffure de la petite. «Je t’ai déjà dis que tu avais les cheveux bien trop courts pour ce chignon..» A comprendre le chignon identique au sien. Elle la fit asseoir, détacha le ruban qui pendait déjà, coiffa ses jolies mèches caramels et attacha le tissu simplement autours de sa tête. «Mais je voulais comme toi, moi.» Georgie lui adressa un petit sourire avant de lui affirmer que ça lui allait à merveille et qu’elle était très jolie. Cela suffit à la petite pour rayonner. Georgie savait s’y prendre avec sa cadette qui voulait tant lui ressembler et faire comme elle en alliant douceur et sévérité avec celle qui était si différente, si naïve et candide par rapport au reste de la famille. Et le faite qu’elle ait été envoyée à Gryffondor et non à Serpentard à accentuer sa mise à l’écart. Chose qui révolte Georgie, bien qu’elle n’en dise mot devant ses parents. Le carillon de la porte d’entrée la sortit de ses pensées, il était l’heure de descendre, leurs invités venaient d’arriver. Prenant la main de Zaraah, elle l’entraîna hors de sa chambre et elles descendirent l’escalier, Georgie devant et elle légèrement derrière. Les deux sœurs Bennet étaient rayonnantes, même si Georgiana se distinguait par un port de tête plus élégant et des formes plus prononcées que sa cadette. Elles rejoignirent leurs parents qui accueillaient les invités et à leur arrivée, leur père ne tarda pas à faire l’éloge de sa fille aînée tandis qu’il ne dit que quelques mots sur sa seconde fille. Affichant un sourire constant, Georgie ne tarda pas à reconnaître le garçon qui accompagnait le couple. «Et notre neveu, Willow-Flynn…» Elle avait totalement oublié son nom de famille, ne le côtoyant que peu à Poudlard voir même pas du tout. Elle fut surprise de remarquer qu’il avait changé durant l’été, il était plus grand et son visage était moins enfantin qu’il y a quelques mois.

L'hiver avait envahi le paysage sublime de Poudlard en recouvrant ses montagnes et sa forêt d'une délicate et fine poudre blanche tandis que le vent glacial soufflait contre les murs du château et balayait les cours désertes. Les vacances de Noël avait commencé depuis quelques jours et une grande majorité des élèves avait quitté le château pour rejoindre sa famille et ainsi fêtée une des plus merveilleuses fêtes en compagnie des êtres aimés. Mais certains étaient restés, et Georgie en faisait partie. Depuis que sa sœur avait rejoins les lions, l'ambiance n'était pas des plus chaleureuses chez elle et elle préférait passer ce genre de fête loin de sa famille, ayant pour seule compagnie sa petite sœur. Et justement, elles avaient passé la journée ensemble à boire des litres et des litres de bière au beurre et à jouer comme deux petites filles dans la neige. Georgie était plutôt du genre à fuir ce genre de gaminerie d'ordinaire, mais sous les yeux émerveillés de Zaraah, elle ne pouvait que céder à ce côté enfantin que sa sœur parvenait à faire ressortir chez elle. Et donc ce n'est qu'en fin d'après-midi, lorsque le froid se faisait plus ardent et le vent plus violent, qu'elles sont rentrées au chaud. Après avoir dîné, elle prit le chemin des cachots mais une idée soudaine lui vint à l'esprit. Une idée qui pourrait lui causer bien des soucis si elle se faisait prendre par Rusard, ou pire par Ombrage, mais elle en avait assez de prendre du retard en DCFM. Si cette vieille pie d'Ombrage ne voulait pas leur apprendre la pratique, elle le ferait seule, surtout que c'était son année de B.U.S.E et qu'il était hors de question qu'elle la foire. Elle fila dans sa chambre pour rechercher le livre qu'elle avait "emprunté" à une élève de sixième année, attrapa au passage sa cape d'un joli vert émeraude et se dépêcha de remonter pour ne pas tomber sur le professeur Rogue. Pour être sure de ne pas être vue, elle se rendit dans une des cour intérieure de l'école. Certes, il pleuvait des cordes et la température devait avoisinée les quelques degrés, mais Georgie était décidée. Encapuchonnée, elle sortit le bouquin de sous sa cape et rechercha les chapitres qui l'intéressaient. Elle tomba sur le sort du patronus, spero patronum, intriguée, elle fit une première tentative, sans grande réussite. Et une deuxième, une troisième, une quatrième... Rien. Le vide total. Sa baguette ne produisait qu'un faible filament blanchâtre plus que décevant. «Allez ! Spero patronum ! Spero patronum ! Spero patronum !» Agacée et frigorifiée, la demoiselle élevait la voix sans même s’en rendre compte, elle criait de nouveau à sa baguette ce stupide sort dont l’effet resta le même. Son juron se perdit dans le vent si la voix de Rusard n’avait pas raisonné jusqu’à elle. D’instinct, elle se retourna, affolée, pour chercher du regard le vieil homme acariâtre. Elle entendait son pas lourd se rapprocher de plus en plus d’elle et pourtant son corps ne réagissait pas, comme figé sur place. Elle se serait maudite d’avoir eu cette idée complètement absurde et déraisonnée si un chuchotement ne l’avait pas attirée quelques secondes plus tard : «Hey !» Elle ne reconnut pas tout de suite la silhouette cachée derrière un mur, mais celle-ci l’invitait à la rejoindre. Elle jeta un dernier regard furtif derrière elle avant de s’empresser de disparaitre de la cour et de s’engouffrer dans l’étroit couloir en pierre. A peine eut-elle le temps de regarder son sauveur, en quelque sorte, qu’elle fut plaquée rapidement, mais en douceur, contre la paroi gelée. Un étrange sentiment l’envahi à ce moment précis. Autant la dureté et la froideur du mur lui brûlait le dos, autant le corps chaud du jeune homme contre le sien la perturbait. Elle resta dans cet état de léthargie tandis que le garçon se risquait à tendre le coup pour s’assurer que Rusard était reparti. Un bruit de glissement, presque inaudible, fit sursauter la jeune fille qui attrapa le bras du jeune homme pour l’attirer vers elle. Un rayon de lune perça l’enceinte du château et éclaira faiblement leurs deux visages qui se frôlaient. «Will ?» s’exclama-t-elle avec stupeur avant que celui-ci ne pose sa main à lui sur sa bouche. De nouveau, elle ne réagit pas, plongeant son regard dans celui du garçon. Ce n’est que lorsque Rusard marmonna que «un jour, il les aura ces sales gosses» et qu’ils l’entendirent s’éloigner, que Will enleva sa main afin de la remettre dans la poche de son jean. Après quelques instants plutôt gênant, ils finirent par se détacher l’un de l’autre pour reprendre une distance convenable entre eux. Georgie observait le serpentard, elle hésitait entre l’envie de le remercier et l’impulsion de l’incendier pour l’avoir espionnée. Will, lui, semblait serein mais un peu gêné. «Je me rendais chez McGonagall et je t’ai vu.» Il haussa les épaules en esquissant un petit sourire comme s’il pressentait la colère de la belle brune. Celle-ci justement, les sourcils froncés, allait répliquer mais il la devança. «Pour que ton patronus apparaisse, il ne suffit pas de lancer le sort, il faut aussi…» «Penser à un bon souvenir, je sais.» riposta-t-elle, vexée. Le garçon, loin de l’être lui, semblait amusé par l’orgueil de Georgie et continua sans prendre compte du regard noir qu’elle lui lançait. «Attend..» Il se mit derrière elle et lui prit doucement la main droite, là où elle tenait sa baguette, sous le regard outré de la brune. «Qu’est-ce que tu…» « Ferme les yeux.» lui souffla-t-il de sa voix calme. Elle étouffa un rire mauvais, prête à retourner sa baguette contre lui pour avoir osé la toucher, mais de nouveau, cette sensation étrange l’envahit. Sa main chaude dans la sienne, sa voix presque… charmeuse ? La jeune fille tenta de mettre fin à ces pensées en secouant légèrement la tête. «Je ferme les yeux.» céda-t-elle. «Essaye de te rappeler un bon moment, un moment où tu étais vraiment… heureuse.» Georgie trouvait cela ridicule, d’autant que penser sous ce froid n’était pas évident, mais elle tenta de se replonger dans ses souvenirs d’enfance. Un souvenir heureux... Georgie avait toujours vécu avec une certaine retenue, elle n'avait jamais vraiment agi comme une enfant ; exploser de rire n'était pas coutume chez elle, jouer pour le simple plaisirs non plus, elle s'émerveillait rarement même à son entrée à Poudlard. Mais il y a bien eut un jour, ce jour. Elle l'avait passé avec son père, elle devait avoir dans les cinq-six ans, il pleuvait des cordes, mais pourtant il avait tenu à lui montrer quelque chose. Ils avaient transplané, c'était sa première fois, et ils s'étaient retrouvés au bord d'un lac en écosse. Et là, sous les yeux de la petite, un bal de couleurs et de créatures maritimes qui dansaient à la surface transparente. Et la journée s'était achevée dans des éclats de rires et un artifice de jets d'eau que son père lançait dans le ciel grisâtre. Et c'est sur un mélange de rire cristallin et grave que l'être majestueux vit le jour de par sa baguette ; une chouette aussi blanche que le paysage, au sournois regard azur. L'animal volait autours des deux serpentards dont les mains étaient toujours liées et pour la première fois, Georgie déposa un délicat baiser sur la joue du garçon. «Ta main est glacée.» souffla-t-elle spontanément avant de remarquer qu'ils ne s'étaient pas lâcher la main. Gênée, elle la retira maladroitement. «On devrait retourner au dortoir.» Elle acquiesça vaguement avant de prendre le chemin des cachots en sa compagnie, silencieuse.

Appuyée contre le rebord de la fenêtre de sa chambre qui dominait l’entrée du manoir, Georgie scrutait l’horizon brumeux qui s’étendait jusqu’à l’épaisse forêt au loin. Maintenant qu’elle était majeure, elle avait le droit d’utiliser la magie hors de l’école et elle ne s’en privait pas. Sa baguette à la main, elle la faisait tourner nerveusement entre ses doigts vernis d’un joli rouge. Le ciel était maussade et des coups de tonnerre résonnaient depuis le début de la matinée, mais le bruit assourdissant de la pluie contre les parois du manoir avait un effet calmant sur la jeune fille. «Tu l’aimes bien, hein ?» Georgie se retourna vers celle à qui appartenait cette voix fluette qui l'avait sorti de sa songerie. Zaraah était assise sur le lit à baldaquin de sa sœur aînée dans une petite robe en dentelle et en soie rose. Elle regardait Georgie avec un air sérieux qu'elle ne lui connaissait pas. «Quoi ? Qui ça ?» Elle sourit comme pour cacher l'évidence, ce sourire qu'on essaye d'afficher pour détourner l'attention. Mais malheureusement pour la brunette, sa jeune sœur a un talent indéniable pour lire en elle. «Le beau brun qui te mange du regard.» Georgie sourcilla, étonnée que sa petite sœur, qui n'était encore qu'une enfant, un petit être à protéger à ses yeux, puisse lui répondre ainsi. Elle aurait voulu ne pas relever et la congédier de sa chambre, lui dire de cesser de dire ce genre de bêtise, mais c'était impossible. Elle préféra retourner s'asseoir devant la fenêtre pour éviter que Zaraah ne puisse remarquer ces joues en feu. Elle n'aimait pas être prise en traître, et son corps avait tendance à retranscrire ses émotions, trop même. «Oui.» Que dire de plus ? Que quand il était dans la même pièce qu'elle son cœur ne cessait de tambouriner dans sa poitrine, que son regard gris dans le sien la faisait perdre pied ? C'est mignon quand on a quatorze ans, mais à dix-sept, cela relève davantage de la niaiserie. «Georgie est amoureuse!» chantonna la jeune fille tandis que sa grande sœur attrapa au passage le premier oreiller qui lui tomba sous la main pour asséner à sa chère cadette le coup de grâce. Mais cela eut l'effet d'accentuer les éclats de rire de sa victime et Georgie ne put s'empêcher d'en faire de même. Étalées sur le lit, elle s'envoyait des coups de coussins, tant que des dizaines de plumes volaient dans la large pièce. «Oh! T'a entendu ? Je crois qu'il est arrivé.» Les deux jeunes filles se relevèrent aussitôt, s'arrangèrent mutuellement afin de retirer les dernières plumes coincées entre deux mèches de cheveux. uuc

«Ah Georgiana, rejoins-nous je te prie. Zaraah remonte.» La demoiselle qui avait descendu l’escalier avec une hâte qu’elle tentait de dissimuler, afficha un air surpris mais elle obéit à son père et prit place à côté d’eux. Elle n’avait pas remarqué la présence d’inconnus autours d’elle, mais habituée des nombreuses visites d’ «amis» de la famille, elle ne s’en alarma pas. Elle chercha du regard Will, se tortillant les mains discrètement. Son père l’avait convié, lui seul, au manoir pour une journée. Il était étrange qu’il n’en fasse pas de même pour son oncle et sa tante, mais ils avaient du avoir un empêchement. «Faîtes-le entrer.» dit son père d’un ton froid et dur. Georgie leva les yeux vers l’encadrement qui séparait la vaste salle dans laquelle ils étaient et le hall. La scène qui se déroula sous ses yeux lui arracha un cri qu’elle étouffa dans sa main. Deux hommes enveloppés dans une cape noir et au visage caché avaient pénétré la salle, ils traînaient un jeune homme par les bras. Will … Georgie tenta d’avancer mais sa mère lui barra le passage du bras. Elle aurait aimé crier à son père pourquoi était-il ainsi traité, mais la demoiselle était trop intelligente pour jouer les innocentes. Ces hommes en noir, ces inconnus, ses propres parents… Des mangemorts. Elle le savait, depuis des années déjà, cette marque dissimulée sur le bras n’était pas quelque chose d’anodin. Mais elle a crût que c’était fini cette époque, qu’ils avaient changé. Quelle grave erreur de sa part, elle si lucide, un mangemort reste toujours sous la coupe de son maître, même une décennie plus tard. Elle jeta un regard à ses parents, mais leur regard était figé sur Will. La brune n’osait le regarder, elle avait peur, pour la première fois de sa vie, elle avait peur, peur qu’il n’arrive quelque chose à celui pour qui son cœur battait. Sa mâchoire se serra, sa gorge était sèche, ils venaient de lui relever la tête violemment laissant apparaitre de nombreuses contusions sur son visage ; son œil était rouge, sa peau entaillée, des gouttes d’un sang brunâtre coulaient de sa lèvre. Georgie essaya de rester stoïque devant cette vision d’horreur, mais elle voulait hurler, saisir sa baguette et le libérer. Mais elle n’aurait jamais le temps de l’atteindre, elle sera forcément maîtrisée avant qu’elle ne puisse faire quelques mètres et cette faute retomberait sur le jeune homme, pour la punir. «Mes amis, je vous présente le jeune Willow-Flynn Nottingham…» Ils le prirent par les cheveux afin de montrer son visage à l’assemblée, la jeune Bennet resta figée devant le regard épuisé et meurtri de Will. Elle sentait qu’il reposait son regard sur elle, elle leva les yeux doucement, elle se devait de le regarder, elle voulait le soutenir, le rassurer, lui dire qu’il ne lui arrivera rien. Leurs regards se plongèrent l’un dans l’autre, et Georgie eut d’autant plus mal au fond d’elle. «Il s’avère que ce cher garçon, neveu de Charles Nottingham, n’est pas celui qu’il prétend être. Ses parents étaient deux sales sang-de-bourbe !» Des insultes fusèrent dans la salle tandis que le garçon était jeté au sol par les deux mangemorts qui le tenaient et maitrisé probablement par l’imperium. «J’ai donc pensé, moi Cornélius Bennet, de faire un exemple. Je vais envoyer cette immondice chez les Malfoy pour qu’il subisse la pire des morts !» Les insultes laissèrent place à des ricanements sadiques et mauvais. Quant à Georgie, elle n’avait plus mal tant l’idée même qu’il puisse être torturé par Bellatrix Lestrange lui était insupportable, insurmontable. Son corps répondit violemment à cette peine immense, ses mains se mirent à se déchirer mutuellement en s’enfonçant les ongles dans la paume. «Mais que dites-vous de lui donner un petit avant-goût de la douleur qu’il va ressentir ?» Les rires fusèrent de nouveau. «ENDOLORIS !» Le garçon se recroquevilla sur le sol, parcouru par de violentes douleurs. Pourtant il resta fier, il ne laissa aucun son, aucune supplication, sortir de sa bouche, préférant encaisser en silence sous le regard impuissant de Georgie. Il fut torturé encore quelques minutes avant que son tortionnaire ne relâche le sort et ordonna sa mise au cachot.

Spoiler:

En un minimum de trente ligne, vous développerez le background (l'histoire) de votre personnage. Plus on en sait sur lui, mieux c'est. Vous pouvez détailler au maximum. Il n'y a aucune limite de lignes, bien sûr. Nous vous laissons la totale liberté de la présentation et de la forme de votre histoire : journal, rp, flashbacks, mise en situation, vous pouvez faire comme bon vous semble. Utque proeliorum periti rectores primo catervas densas opponunt et fortes, deinde leves armaturas, post iaculatores ultimasque subsidiales acies, si fors adegerit, iuvaturas, ita praepositis urbanae familiae suspensae digerentibus sollicite, quos insignes faciunt virgae dexteris aptatae velut tessera data castrensi iuxta vehiculi frontem omne textrinum incedit: huic atratum coquinae iungitur ministerium, dein totum promiscue servitium cum otiosis plebeiis de vicinitate coniunctis: postrema multitudo spadonum a senibus in pueros desinens, obluridi distortaque lineamentorum conpage deformes, ut quaqua incesserit quisquam cernens mutilorum hominum agmina detestetur memoriam Samiramidis reginae illius veteris, quae teneros mares castravit omnium prima velut vim iniectans naturae, eandemque ab instituto cursu retorquens, quae inter ipsa oriundi crepundia per primigenios seminis fontes tacita quodam modo lege vias propagandae posteritatis ostendit. Utque proeliorum periti rectores primo catervas densas opponunt et fortes, deinde leves armaturas, post iaculatores ultimasque subsidiales acies, si fors adegerit, iuvaturas, ita praepositis urbanae familiae suspensae digerentibus sollicite, quos insignes faciunt virgae dexteris aptatae velut tessera data castrensi iuxta vehiculi frontem omne textrinum incedit: huic atratum coquinae iungitur ministerium, dein totum promiscue servitium cum otiosis plebeiis de vicinitate coniunctis: postrema multitudo spadonum a senibus in pueros desinens, obluridi distortaque lineamentorum conpage deformes, ut quaqua incesserit quisquam cernens mutilorum hominum agmina detestetur memoriam Samiramidis reginae illius veteris, quae teneros mares castravit omnium prima velut vim iniectans naturae, eandemque ab instituto cursu retorquens, quae inter ipsa oriundi crepundia per primigenios seminis fontes tacita quodam modo lege vias propagandae posteritatis ostendit. Utque proeliorum periti rectores primo catervas densas opponunt et fortes, deinde leves armaturas, post iaculatores ultimasque subsidiales acies, si fors adegerit, iuvaturas, ita praepositis urbanae familiae suspensae digerentibus sollicite, quos insignes faciunt virgae dexteris aptatae velut tessera data castrensi iuxta vehiculi frontem omne textrinum incedit: huic atratum coquinae iungitur ministerium, dein totum promiscue servitium cum otiosis plebeiis de vicinitate coniunctis: postrema multitudo spadonum a senibus in pueros desinens, obluridi distortaque lineamentorum conpage deformes, ut quaqua incesserit quisquam cernens mutilorum hominum agmina detestetur memoriam Samiramidis reginae illius veteris, quae teneros mares castravit omnium prima velut vim iniectans naturae, eandemque ab instituto cursu retorquens, quae inter ipsa oriundi crepundia per primigenios seminis fontes tacita quodam modo lege vias propagandae posteritatis ostendit.